L’étude Sustain 8 a directement comparé, sur près de 700 patients, le semaglutide injectable (1 mg hebdomadaire) et la canagliflozine (300 mg par jour), deux antidiabétiques dont les effets sur la glycémie, la perte de poids, l’impact sur le risque cardiovasculaire et rénal apparaissent surperposables.
Le semaglutide injectable s’est montré supérieur à la canagliflozine sur la réduction de l’HbA1c : 66,1 vs 45,1 % (p < 0,0001) de patients à la cible (< 7 %) après un an de traitement.
Il n’y avait pas de différence quant à la proportion de patients ayant eu une perte de poids d’au moins 5 % (51,1 % sous semaglutide, vs 46,6 % sous canagliflozine, p = 0,21), mais une plus grande proportion de patients avec une perte de poids d’au moins 10 % sous semaglutide (22,3 % vs 8,9 %, p < 0,0001). Une perte de poids de plus de 15 % a même été rapportée chez 6,8 % des patients traités par semaglutide, vs 0,9 % de ceux sous canagliflozine (p < 0,0001).
Le taux d’effets secondaires a été comparable dans les deux groupes de traitement, mais leur type a été différent : plus d’effets gastro-intestinaux sous semaglutide et plus d’infections génitales et périnéales sous canagliflozine.
D’après Idoko Lingvay et al. OP 52
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