Le congrès SFD 2016 a abordé la question de l’accès aux innovations thérapeutiques en diabétologie. Le point de vue des autorités de santé a été donné par le Pr Loïc Guillevin, président de la Commission de transparence de la HAS (CT) et celui des diabétologues par le Pr Bruno Guerci.
Le Pr Guillevin a principalement rappelé les principes d’évaluation d’un nouveau médicament par la CT, avec la fixation d’un des 4 niveaux de service médical rendu (SMR), basé sur jugement objectif dans l’absolu d’un nouveau médicament. La question suivante étant : a-t-on vraiment besoin de ce médicament ? Et, dernière question : la solidarité nationale doit-elle payer pour cela ? (lire encadré ci-contre).
Selon la CT, le jugement « objectif » d’un médicament est fondé d’abord sur la réduction de morbimortalité, et ceci est jugé difficile si les résultats sont basés sur des critères intermédiaires (« surrogate markers »), à l’instar de l’HbA1c, sans évaluation de la morbimortalité. Est aussi appréciée sa place dans la stratégie thérapeutique. Ainsi, plusieurs SMR/ASMR peuvent être donnés pour un même médicament.
Accès aux innovations thérapeutiques
Le point de vue de la HAS… et des diabétologues
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Publié le 17/05/2016
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Source : Bilan Spécialiste
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