« Lorsque les jeunes enfants deviennent obèses, leur vie peut être affectée de manière très négative », souligne le Pr Froguel dans un communiqué de l'Imperial College de Londres.
« Malheureusement, les enfants obèses sont souvent injustement stigmatisés et peuvent souffrir de problèmes cardiaques et pulmonaires, de douleurs articulaires, de diabète et de cancer en grandissant. Comprendre la base génétique de l'obésité est le premier pas pour aider ces enfants ».
« Une quinzaine de gènes d'obésité ont maintenant été identifiés et il faut voir comment on peut les associer pour prévoir le risque d'obésité sévère de l'enfant », précise au « Quotidien » le Pr Froguel. « L'obésité de l'enfant est une maladie du comportement qui doit être considérée comme telle. Une thérapie comportementale me semble appropriée. Cela dit on pourra bientôt prédire à partir de tests génétiques quels sont les enfants qui ont le plus de chances d'avoirs des troubles du comportement alimentaire et nécessitent une prise en charge. »
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024
La myologie, vers une nouvelle spécialité transversale ?