Deux études ont été menées sur la même cohorte américaine à Durham (Caroline du Nord). Toutes deux se sont intéressées à l’apport du sport aérobique (marche, tapis roulant, vélo d’appartement). Pendant 30 mois, 2 331 participants, insuffisants cardiaques, ont été suivis. Ils étaient séparés en deux groupes l’un s’appliquant à réaliser cinq fois par semaine les exercices, l’autre bénéficiant d’une recommandation d’activité physique.
À l’analyse initiale il n’apparaît pas de différence entre les deux groupes (16 et 17 %) que ce soit sur les décès toute cause ou sur un objectif combinant décès cardiovasculaires et hospitalisations. En revanche en ajustant les données selon les facteurs prédictifs de ces deux risques, le sport aérobique les réduit respectivement à 11 et 15 %.
La seconde étude montre que l’état de santé des participants est amélioré dans 53 % des cas par ce type d’activité sportive. À condition de s’y astreindre pendant au moins un an.
JAMA, 8 avril 2009.
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