- L’intelligence artificielle au secours du dépistage des sujets à risque de DT1 (1)
Les auteurs de cet article, chercheurs et cliniciens actifs dans le domaine du diabète de type 1 (DT1), se sont réunis dans un forum ouvert pour débattre de manière indépendante des questions clés autour du dépistage du DT1. L’objectif était d’aider les initiatives de l’Asset (AI for sustainable prevention of autoimmunity in the society), un consortium public/privé qui œuvre pour mettre en place le dépistage précoce des sujets à risque de pathologie immunitaire.
L’IA aurait ainsi le potentiel de révolutionner le dépistage du DT1, qui reste complexe tant les paramètres à surveiller et prendre en compte sont nombreux. L’intelligence artificielle pourrait en particulier aider à identifier les personnes présentant un risque accru de maladie et à concevoir des plans de suivi et d’intervention appropriés, qui commencent à être introduits dans la pharmacopée. Espérons que cette initiative stimulera la poursuite des recherches sur ce sujet très actuel.
- Quand choisir la chirurgie face à une thyrotoxicose induite par l’amiodarone (2)
La thyréotoxicose induite par l’amiodarone augmente la morbidité et la mortalité cardiovasculaires. Un traitement médical adapté au type d’atteinte, à des doses efficaces, doit toujours être instauré en première intention. L’état cardiaque (fraction d’éjection ventriculaire gauche [FEVG]) et la durée de l’hyperthyroïdie sont les deux facteurs pronostiques essentiels de mortalité ou de morbidité cardiovasculaire. La thyroïdectomie totale est ici une option rare. Certes, elle est associée à de faibles taux de complications chirurgicales, mais à une mortalité plus élevée que la thyroïdectomie dans d’autres indications, en raison de l’existence de comorbidités. La chirurgie est indiquée en l’absence de réponse au traitement médical ou d’effets secondaires des médicaments. Elle est rapidement entreprise pour les patients présentant une maladie cardiaque sous-jacente et une FEVG altérée.
- DT2 : La coexistence de composants du syndrome métabolique accroît le risque complications hépatiques (3)
Au total, 230 992 patients (âge médian 64 ans ; 58 % d’hommes), parmi lesquels 3 215 (1,39 %) ont développé une complication hépatique (Malo pour Major adverse liver outcomes ) sur un suivi médian de 9,9 ans. Les patients présentant un ou plus des traits du syndrome métabolique, par rapport à ceux uniquement atteints de diabète de type 2 (DT2) au départ, avaient un taux plus élevé de Malo : HR = 2,33 [1,53-3,54].
Professeur Émérite, Université Grenoble-Alpes
(1) Teixeira PF. Diabetologia. 2024 Jun;67(6):985-94
(2) Frey S, et al. Ann Endocrinol (Paris). 2024Apr;85(2):136-41
(3) Shang Y, et al. Diabetes Care. 2024 Jun 1;47(6):978-85
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