La dernière partie du symposium présentée par J. Morera portait sur les résultats du suivi de la cohorte caennaise de patients DT2 sous pompe. L’étude rapportée était une étude rétrospective portant sur les 161 patients inclus entre 1998 et 2012, et mis sous pompe avec au moins 1 an de suivi, le déséquilibre glycémique étant le motif de mise sous pompe dans 70 % des cas. L’HbA1c moyenne initiale était de 8,95 % et a baissé de 1,3 % la première année. La proportion de patients avec une HbA1c inférieure à 8 % s’est améliorée en parallèle, passant de 30 % initialement à 55 % à 1 an. Comme attendu, les patients dont le diabète était le plus mal équilibré à l’entrée étaient ceux qui bénéficiaient le plus du traitement par pompe : – 1,5% quand l’HbA1c initiale était de plus de 8 % ; – 0,25 % quand elle était inférieure à 8 %.
Un bénéfice maintenu
Les patients ont par ailleurs été répartis en 3 classes suivant leur niveau d’autonomie par rapport à la pompe : autonomie complète (43,5 %) ; autonomie technique correspondant à l’utilisation des fonctions de base de la pompe (27,9 %) ; dépendance avec gestion du traitement par un infirmier ou par un membre de la famille (28,6 %). Fait intéressant, la mise en parallèle du niveau d’autonomie et du résultat métabolique révèle que l’HbA1c moyenne s’est améliorée de façon significative dans les trois groupes : – 1,5 % HbA1c à 1 an pour les patients dépendants et – 1 % pour les patients plus autonomes. Quant aux données à plus long terme (en moyenne 30 mois de suivi sous pompe), il apparaît clairement que le bénéfice métabolique initial se maintient au fil du temps. On notait en revanche, une tendance progressive à une prise de poids, mais non significative.
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