L’étude OPT2MIZE (Lancet, 2014), avait montré la supériorité de la pompe sur les multi-injections à 6 mois dans une population de patients diabétiques de type 2 (DT2) (30-75 ans) mal contrôlés (HbA1c entre 8 et 12 %) par une insulinothérapie optimisée (> 0,7 U/j). Yves Reznik (Caen) a présenté au cours de ce congrès les résultats de la phase d'extension à 1 an, au cours de laquelle tous les patients ont pu bénéficier de la pompe.
À la fin de la phase d'étude, il existait une différence de – 0,7 % de l'HbA1c en faveur de la pompe (–1,1 % vs – 0,4 % ; p < 0,001), avec une HbA1c à 7,9 % vs 8,6 %, alors qu’elle était à 9,0 % à l’inclusion. Or à la fin de la phase d'extension, les 2 groupes étaient à 7,8 %. Donc les patients initialement dans le groupe pompe ont maintenu le bénéfice tandis que ceux initialement dans le groupe multi-injections ont obtenu le même bénéfice, décalé dans le temps mais déjà visible 3 mois après le passage sous pompe.
De même, la dose quotidienne d’insuline, qui avait baissé de 20 % pendant la phase d’étude dans le groupe traité par pompe s’est maintenue dans ce groupe pendant la phase d’extension, alors que dans le groupe initialement sous multi-injections celle-ci a rejoint en 3 mois celle du groupe initialement traité par pompe.
La qualité de vie s’est améliorée dans les 2 groupes, qui ont eu peu d’hypoglycémies et d’événements indésirables.
Dijon
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