SELON une étude conduite par l’équipe d’Alexandros Vgontzas (Hershey, Pennsylvanie) et présentée au Congrès américain SLEEP sur le sommeil, les personnes qui souffrent d’insomnie ou qui sont de petits dormeurs ont un risque accru de diabète. Ce travail, conduit dans un laboratoire du sommeil, a porté sur 1 741 hommes et femmes. Une insomnie était définie par une plainte d’insomnie durant depuis au moins un an ; le manque de sommeil par une difficulté à s’endormir, à rester endormi ou un réveil précoce. À l’enregistrement polysomnographique, la durée du sommeil par nuit était classée en trois catégories : six heures ou davantage ; entre cinq et six heures ; cinq heures ou moins. Les formes d’insomnie les plus sévères (insomnie avec courte durée objective du sommeil) étaient associées à un risque accru de diabète. Plus précisément, par rapport aux gens qui dorment six heures ou davantage par nuit, ceux qui se plaignent d’insomnie et qui dorment cinq heures ou moins par nuit ont un risque de diabète accru d’un facteur 2,95 ; ceux qui se plaignent d’insomnie et qui dorment entre cinq et six heures par nuit ont un risque de diabète accru d’un facteur 2,07.
Une autre étude, présentée par la même équipe au même congrès, montre qu’un sommeil court est aussi associé à un risque accru de mortalité chez l’homme.
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