Le virus Coxsakie B4 fait partie des entérovirus suspectés de pouvoir favoriser un diabète de type 1 : il a été isolé chez des patients présentant un diabète d’installation aiguë et certains isolats administrés à des souris ont induit un diabète. Rappelons une étude publiée en mars 2007 dans les « Proceedings » de l’Académie des sciences américaines : des chercheurs italiens (Francesco Dotta et coll.) ont comparé le tissu pancréatique prélevé chez 6 patients porteurs d’un diabète de type 1 et chez 20 témoins. Après analyses immunohistochimiques, microscopie électronique, séquençage du génome, cultures cellulaires et études immunologiques, les chercheurs ont mis en évidence la présence de Coxsakie B4 dans le tissu pancréatique de 3 des 6 patients diabétiques. L’infection est spécifiquement détectée au niveau des cellules bêta. De plus, les entérovirus extraits des îlots positifs pour Coxsakie se sont révélés capables d’infecter d’autres cellules bêta provenant de pancréas prélevés chez des donneurs d’organes humains non diabétiques et y ont provoqué des inclusions virales et des signes de picnose.
Sur les traces de Coxsakie B
Publié le 05/03/2009
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Dr E. DE V.
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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