L’accompagnement nutritionnel reste insuffisant au cours du cancer. Dans le cadre de septembre turquoise consacré aux cancers gynécologiques, l’association Imagyn lance « Mon carnet nutrition », un guide pour les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire, qui sera distribué à 4 000 exemplaires dans les centres et téléchargeable sur le site de l’association (1).
Une aide précieuse face à la cacophonie médiatique, qui invite à retrouver le plaisir de manger et ne pas se tromper de combat. « Si la prévention avant et après le cancer consiste globalement à lutter contre le surpoids, pendant, il s’agit avant tout de ne pas perdre de masse musculaire. À tous les stades du cancer, la sarcopénie est probablement le facteur pronostique le plus important », insiste le Dr Bruno Raynard (IGR) qui a participé à l’élaboration du carnet.
Des outils sont proposés à la patiente pour repérer les troubles nutritionnels. L’auto-évaluation de l’appétit et des ingestats ont montré leur performance. Une perte de poids de 5 % doit alerter.
Après la chirurgie, il faut faciliter l’expérimentation, aucun aliment n’est interdit à condition de commencer par de petites quantités. « Le bouillon-yaourt-compote, c’est fini ! », martèle le Dr Raynard. Il ne faut pas non plus se forcer et miser sur le plaisir.
Le chef cuisinier immuno-pharmacologue Philippe Pouillard (Institut UniLaSalle) donne également quelques astuces face aux aversions, la dysphagie, la paresthésie, les nausées, etc. Autant de conseils à retrouver sur le site Vite fait bienfaits (2).
Conférence de presse organisée par Clovis Oncology avec Imagyn (2) vite-fait-bienfaits.fr
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