En France, 200 000 patients ont subi une chirurgie bariatrique et leur nombre augmente chaque année. Ils étaient 47 000 en 2014. « Au rythme actuel, on atteindra les 500 000 patients opérés dans cinq ans, soit 1 % de la population Française », note le Pr François Pattou, chef du service de chirurgie générale du CHRU de Nice. L’Académie de chirurgie s’alarme car capacités de suivi ne sont plus adaptées. En pratique, les recommandations (HAS 2009) ne peuvent être respectées : 4 consultations la première année, 1 à 2 consultations par an pendant toute la vie du patient. Elles doivent permettre : d’évaluer et de prévenir le risque de carences vitaminiques et nutritionnelles ; de rechercher un dysfonctionnement du montage chirurgical et de procéder au suivi psychologique et psychiatrique du patient. En réalité, moins de la moitié des patients effectuent ces consultations les deux premières années (données CNAMTS). L’Académie propose plusieurs pistes : valorisation du suivi postopératoire (les consultations sont inégalement remboursées, de même que les supplémentations en vitamines) ; forfait (comme aux Pays-Bas) de 27 visites sur 5 ans ; prise en charge ambulatoire d’une journée : consultation avec un endocrinologue, un diabétologue, un nutritionniste ; révision de la codification des actes.
Un suivi des patients très insuffisant
Publié le 17/12/2015
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Médecin: 9459
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024
La myologie, vers une nouvelle spécialité transversale ?