Tout comme la surveillance des greffés fait partie des grands enjeux d’aujourd’hui, l’accès à la greffe de foie doit se faire partout en France, où que l’on habite sur le territoire. Cela demande donc aux hépatogastro-entérologues, une bonne connaissance des indications de la greffe hépatique. « Au moindre doute, il ne faut pas hésiter à envoyer son malade dans un centre de greffe, pour avis. C’est d’autant plus important qu’il existe désormais la possibilité de greffer rapidement un malade très grave » souligne le Pr Dumortier.
Mais rapidité ne veut pas dire précipitation. En cas de cirrhose alcoolique, un sevrage d’au moins trois mois est requis pour vérifier que la fonction hépatique ne s’améliore pas (en cas d’amélioration, il n’y a plus besoin de greffe). De plus, le risque de récidive alcoolique est d’autant plus bas que le temps de sevrage avant la greffe est long. « Quant à la seconde indication de la greffe de foie qui est aujourd’hui l’hépatite C, il y a bon espoir qu’avec les nouveaux traitements beaucoup plus efficaces, la demande de greffe hépatique diminue pour cette indication à l’avenir »
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