- À l’occasion de la journée mondiale du don d’organes, la Fondation Greffe de vie (www.greffedevie.fr) souligne l’importance de dire son choix : « Être pour ou contre le don de ses organes après sa mort est un choix qui engage chacun d’entre nous mais qui implique également nos proches. N’ajoutant pas de la douleur à leur douleur : parlons-en. » Selon une enquête réalisée en février 2011 auprès de 1 000 personnes, la Fondation souligne que les femmes communiquent plus facilement sur le sujet. Elles sont 68 % à avoir fait part de leur volonté, contre 54 % des hommes. De même, 50 % des femmes interrogées connaissent le choix de leurs proches contre seulement 37 % des hommes. Par ailleurs, seulement 13 % des personnes interrogées (femmes et hommes) connaissent les principes qui régissent le don d’organes (consentement présumé et droit d’opposition). En 2010, rappelle la Fondation, le taux de refus est passé à 33,7 % soit une hausse de 19,5 % depuis 2007. « Ces chiffres alarmants devraient tous nous inciter à réfléchir et à prendre position ».
- De son côté, France ADOT (www.france-adot.org) rappelle ses engagements et interpelle le public sur les réalités du don, en insistant sur la nécessité de lutter contre le trafic et le tourisme de la transplantation (10 % du total des greffes de reins, selon l’OMS). Une plus grande coopération entre les pays et une harmonisation des législations sont, selon l’association, rapidement souhaitable.
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