Mardi 5 avril : alors qu’il participe à une réunion internationale organisée par la NASA, Baruch Blumberg s’effondre, mort. Qui est-il et que faisait-il là ?
Né en 1925 à Brooklyn, Baruch (Barry pour les intimes) Blumberg commence par faire des études de mathématiques à la Columbia University de New York. Puis, sur les conseils de son père, avocat, change de cap et fait médecine. Après sa troisième année, il part quelques mois dans un camp reculé du Surinam où il est fasciné par les agents infectieux. Plus tard, jeune interne à l’hôpital Bellevue de New York, il est frappé par les salles emplies de pauvres malades chroniques. « Quiconque a été immergé dans la vie d’un hôpital, un monde de vies misérables, d’espoir détruit par une maladie dévastatrice, ne peut facilement oublier qu’un objectif de la recherche médicale est la prévention et le traitement des maladies. » En 1963, il découvre dans le sang d’un aborigène australien un agent, appelé antigène Australia, qu’il identifie ensuite comme étant le virus de l’hépatite B (VHB). Il développe un test diagnostique qui permet d’éliminer le virus des banques de sang. Plus tard, il participe à l’élaboration d’un vaccin contre l’hépatite B. Ses travaux sur le VHB lui vaudront de recevoir le prix Nobel de médecine en 1976. Quant à la NASA, il y est recruté en 1997 comme directeur du nouvel institut d’astrobiologie, poste qu’il occupe jusqu’en 2002.
BMJ du 30 avril 2011, p. 977.
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024
La myologie, vers une nouvelle spécialité transversale ?