Pour l’analyse des données issues du séquençage génomique d’une tumeur, le « super-ordinateur » Watson va, à la louche, 10 000 fois plus vite que les médecins coutumiers de l’exercice. Voilà. C’est dit.
En vertu de ce constat, 14 cliniques et instituts américains spécialisés dans le traitement du cancer viennent de s’acoquiner avec IBM, concepteur de ladite machine.
Là où des médecins passeraient des semaines à étudier chaque mutation et la littérature scientifique existante, Watson est capable d’arriver à des conclusions « en quelques minutes », assure la multinationale.
Jusqu’ici, l’ordinateur carburait sur une forme particulière de cancer du cerveau. Désormais, il étend ses compétences aux lymphomes, mélanomes, cancer du pancréas, des ovaires, du cerveau, du poumon, du sein ou colorectal, énumère le groupe informatique.
La mèche est allumée, la traînée de poudre se consume.
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