MARIE-CLAIRE
Mars
« NAÎTRE en avance, une aventure à risques. » Le dossier « Débats » de « Marie-Claire » s’est penché sur la prématurité. « La médecine accomplit des miracles mais la prématurité est la cause n° 1 de handicap chez l’enfant et le suivi n’existe pas partout. » Bien sûr, le magazine a donné la parole aux patients, des mères mais aussi des pères, avec chacun une expérience différente, mais il a aussi tenté de décrypter un « sujet controversé ». Une puéricultrice du CHU Robert-Debré assure : « Quand j’ai débuté au service de néonatalogie, il y a vingt-deux ans, un grand prématuré pesait plus d’un kilo. Aujourd’hui, les plus légers font 500 g. » Le Pr Olivier Baud explique qu’il « y a cinq ou dix ans, certaines équipes médicales, notamment américaines et japonaises, ont réanimé des nourrissons de 20, 21 semaines. De nombreux handicaps ont été rapidement constatés et, aujourd’hui, un consensus médical international a été établi afin d’éviter cela. » Malgré le consensus, le risque de séquelles demeure. Philippe, le père de Matteo, né à 27 semaines, témoigne : « Devant un minibébé, tout le monde s’extasie, c’est l’exploit ! Mais après, qui pousse le fauteuil roulant ? » Le magazine a fait les comptes : la prise en charge des prémas français jusqu’à leur majorité coûterait 1,4 milliard d’euros à la collectivité.
SCIENCE & VIE
Mars
Watson et Crick, pour de faux
1. FAITES un bain de bouche de 30 secondes avec une demi-gorgée d’eau. Frottez l’intérieur de vos joues, de vos lèvres et le dessus de votre langue contre vos dents. 2. Recrachez le liquide de votre bain de bouche dans un verre propre aux parois lisses. 3. Ajoutez dans ce liquide 3 pincées de sel fin de cuisine. 4. Mélangez délicatement à l’aide d’une paille jusqu’à dissolution complète de tous les cristaux de sel, puis ajouter 1 millilitre de liquide vaisselle. 5. Ajoutez 10 ml d’alcool à brûler très lentement à l’aide d’une seringue et en inclinant le verre. Non, il ne s’agit pas de la recette du dernier cocktail à la mode. Le mensuel « Science et vie », totalement relooké, propose tout simplement à ses lecteurs, dans une nouvelle rubrique baptisée « À faire », de réaliser un autoprélèvement d’ADN. Ce qui leur est révélé n’est, ni plus ni moins, que la version simplifiée d’une technique utilisée par les « grands labos de génétique ou la police scientifique ». Résultat de l’étape 6 : au bout de 5 minutes, un voile blanc se détache, formant des filaments : « C’est votre ADN entouré d’ions sodium, visible à l’œil nu ou, mieux, avec une loupe ».
QUE CHOISIR SANTÉ
Mars
Sadam and co
« UNE BOMBE chimique. » C’est ainsi qu’une lectrice du mensuel « Que choisir santé », enseignante retraitée, se décrit. Pendant 25 ans, elle a été taraudée par des douleurs qui commençaient toujours au maxillaire gauche puis « irradiaient vers la tempe et se diffusaient à toute la tête. Deux jours après la douleur se réduisait à l’occiput, que je sentais alors chaud et gonflé. » Un chemin de la douleur, le même à chaque fois, qu’elle a su parfaitement identifier sans que personne n’en trouve l’origine, même après avoir consulté plusieurs praticiens, généralistes et neurologues. Les traitements les plus sophistiqués n’apportent qu’un soulagement transitoire. Finalement, le dernier mot reviendra à l’ostéopathe qui l’ausculte en pleine crise. Diagnostic, une mauvaise occlusion dentaire. Le rééquilibrage de la mâchoire réalisé par le chirurgien-dentiste (limage des dents avec pose de minuscules cales) met fin à son calvaire. « La malocclusion dentaire peut créer une épine irritative du nerf trijumeau qui innerve l’œil, les sinus, les muscles masticateurs, l’articulation temporomandibulaire, le cerveau », explique Michel Clauzade, chirurgien-dentiste. Le magazine profite de l’occasion pour faire un point sur les douleurs unilatérales de la face : le SADAM (Syndrome algodysfonctionnel de l’articulation temporomandibulaire, algie vasculaire, névralgie faciale et sinusite.
COSMOPOLITAN
Mars
Peau, zéro défaut
SIX SOINS pour éliminer tâches, grains de beauté, tatouages ou petits vaisseaux et pour se préparer un été au top. Tel est le programme hivernal qu’a concocté « Cosmopolitan ». L’épilation définitive au laser ou à la lumière pulsée ou lampe flash interdit toute exposition au soleil un mois avant la première séance et un mois après la dernière. La cryothérapie permet de décolorer les taches grâce à l’azote liquide. « La zone se couvre alors d’une croûte fine qui disparaît au bout d’une dizaine de jours pour laisser place à une peau toute neuve », précise le mensuel. Pour traiter les petits vaisseaux des jambes – « jupette et bleus ne font pas bon ménage » – une microsclérose des parois veineuses peut être effectuée en injectant une substance à base de glycérine et de chrome. Trois à quatre séances espacées de 15 jours sont nécessaires. L’hiver est aussi une bonne période pour traiter ses verrues (azote liquide ou acide salicylique) ou surveiller ses grains de beauté. Et si le tatouage réalisé l’été précédent ne plaît plus, le laser Q-Switch permet « de fragmenter les pigments jusqu’à les faire disparaître totalement ». À savoir : le jaune et le bleu sont les deux teintes les plus difficiles à effacer.
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