Les patients à la fonction rénale réduite nécessitent des doses moindres de warfarine et une surveillance sérieuse pour éviter les complications hémorragiques, soulignent Nita Limdi et coll dans le JASN*. La prévalence de l’insuffisance rénale modérée à sévère est élevée parmi les personnes devant prendre des anticoagulants.
Dans une cohorte de 578 sujets, ces auteurs dénombrent 30 % des patients ayant une IR modérée et 10 % nécessitant une dialyse. Et ils trouvent que, même après prise en compte des deux gènes (CYP2C9 et VKORC1), la fonction rénale demeure un facteur influent significatif, occasionnant une réduction de la dose dans 40 % des cas. A anticoagulation équivalente, les patients en dialyse ont besoin d’une dose plus basse et en même temps risquent davantage de complications hémorragiques.
* Journal of the American Society of Nephrology, numéro d’avril 2009.
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024
La myologie, vers une nouvelle spécialité transversale ?