La Fédération internationale de gynécologie obstétrique (Figo) regroupe 131 pays répartis sur les cinq continents par le biais de leurs sociétés savantes. En France, c’est bien sûr le Collège national des gynécologues obstétriciens français (CNGOF) qui participe aux réunions. L’objectif est de permettre aux femmes du monde entier d’accéder aux normes les plus élevées possibles concernant leur santé et leur bien-être physique, mental, reproductif et sexuel et ce, tout au long de leur vie.
La Figo souhaite améliorer la santé des femmes et des jeunes filles, réduire les disparités dans les soins de santé et faire progresser la science et la pratique de l’obstétrique et de la gynécologie par l’éducation, la recherche et la défense des droits des femmes. Ces piliers sont fondamentaux et guident toutes ses actions.
Le bureau
Les élections ont désormais lieu tous les deux ans. Le choix du ou de la présidente est déterminé en alternance entre les cinq continents. C’est actuellement la Dr Jeanne Conry (États-Unis), ancienne présidente de l’Acog (American college of obstetrics and gynecology), qui préside, de 2021 à 2023. La Dr Anne-Béatrice Kihara (Kenya) lui succédera, de 2023 à 2025.
Outre le vice-président, qui est également élu, il y a cinq représentants régionaux (« regional trustees ») pour chaque continent : le Dr Ravi Chandran pour l’Asie, la Dr Jennifer Blake pour l’Amérique du Nord, le Dr Edgard Yvan Ortiz Lizcano pour l’Amérique du Sud, le Pr Basil Tarlatzis, actuel Président de l’Ebcog, pour l’Europe et la Dr Mouna Tahlak pour l’Afrique et le Moyen Orient.
Appartiennent également au bureau, la secrétaire Honoraire, la Pr Lesley Regan (Grande-Bretagne), et la trésorière, la Pr Shantha Kumari (Inde).
Des publications régulières
La Figo est composée de 17 commissions qui regroupent des experts du monde entier avec des thématiques aussi diverses que l’accouchement prématuré, les infections durant la grossesse, les hémorragies de la délivrance, la contraception, l’avortement, la santé reproductive, la cancérologie, la chirurgie bénigne, la chirurgie minimalement invasive, les fistules obstétricales, les troubles du cycle menstruel, etc.
Ces commissions se réunissent régulièrement et publient des classifications et des articles dans le journal de la Figo, « l’International journal of gynecology and obstetrics » (Ijgo).
Outre cet important travail scientifique, la Figo publie également des mises au point et des recommandations. Récemment, elle a émis deux prises de position extrêmement importantes concernant la crise en Ukraine et la santé des femmes ukrainiennes.
Des outils de formation
En tant que vice-président, je travaille en étroite collaboration avec la présidente et, outre la coordination des différentes commissions, mon rôle spécifique est de développer l’Education communication and advocacy consortium (Ecac).
Sur le site de la Figo*, des webinars sont organisés les troisièmes jeudis de chaque mois par chacune des commissions, avec des thématiques extrêmement diverses et des orateurs de renom issus des cinq continents.
Enfin, la France a été retenue pour organiser le congrès mondial de la Figo, du 9 au 13 octobre 2023. Le conseil scientifique et le comité d’organisation local de ce congrès sont composés de la Présidente du CNGOF, la Pr Joëlle Belaisch Allart, des secrétaires généraux, et des Pr Olivier Graesslin, Jacky Nizard, Hervé Fernandez et moi-même. Nous espérons vous retrouver nombreux !
Exergue : Des webinars internationaux sont disponibles tous les troisièmes jeudis du mois
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