La Commission relations internationales (CRI) du CNGOF est composée de 17 membres, ayant tous un intérêt pour les actions hors des frontières et pour la plupart une reconnaissance internationale. Son rôle est d’organiser des programmes pédagogiques, avec des formations (pour les internes et pour les formateurs) et, depuis des dizaines d’années, des délégations lors de congrès nationaux, en Asie (Vietnam et Cambodge) et en Afrique subsaharienne. Il faut la différencier de Gynécologie sans Frontières (GSF), le bras humanitaire du collège, qui intervient sur le terrain pour délivrer des soins. La pandémie liée au Covid a bien sûr paralysé ces actions, mais les contacts avec les responsables asiatiques ont été suivis régulièrement. D’autres évènements ont perturbé certaines collaborations entamées, au Tchad en particulier. Elles reprendront dès que possible. Cependant le Pr Cheikh Cissé (Sénégal), président élu de la Fédération francophone des obstétriciens gynécologues (FeFOG), qui regroupe 28 pays francophones a pu poursuivre l’organisation régulière de webinars en 2020.
Après plusieurs années d’absence, nous sommes heureux d’annoncer que la France siège à nouveau dans l’European board college of obstetrics and gynecology (EBCOG). Notre intérêt est triple : l’élaboration d’un curriculum européen (lire aussi p. 32), la mise en place de visites d’accréditation, et la rédaction de standards de soins. L’EBCOG a une activité internationale importante avec des relations proches avec la Fédération internationale des gynécologues obstétriciens (Figo), l’UNFPA et l’OMS Europe. La France a un représentant au Conseil de la Figo, le Pr Philippe Descamps, qui a été élu en 2015. Elle édicte des recommandations, diffuse des classifications internationales, et a un rôle important dans l’éducation et les soins dans les pays en voie de développement : violences faites aux femmes, éducation sexuelle, avortement, contraception, dépistage des cancers, etc. Le CNGOF a déposé un dossier proposant la candidature de Paris pour l’organisation du congrès mondial de la Figo en 2023, ce qui représenterait une formidable reconnaissance pour la gynécologie-obstétrique française.
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024
La myologie, vers une nouvelle spécialité transversale ?