Depuis une semaine, l’Inde doit faire face à une vague de chaleur, la plus meurtrière depuis une vingtaine d’années. Avec plus de 1 800 morts, le bilan de 2015 est déjà deux fois plus lourd que celui d’une année moyenne. Selon les experts, ces chiffres sont en outre sous-estimés car les coups de chaleur affectent proportionnellement plus les pauvres sans-abri qui décèdent moins à l’hôpital et sont donc moins recensés parmi les victimes de la chaleur.
La plupart des victimes ont été enregistrées dans les États du Sud, le Telangana et l’Andhra Pradesh où les médecins expliquent devoir faire face dans les hôpitaux à un afflux de victimes de coups de chaleur et de déshydratation. P. Tulsi Rani, un haut responsable de la gestion des catastrophes de l’Andhra Pradesh, a indiqué vendredi que le nombre élevé de victimes s’expliquait par le maintien sur une période inhabituellement longue de températures élevées.
« Beaucoup de gens sont morts cette année car la vague de chaleur dure plus longtemps que d’habitude avec des températures record dans nombre de villes », a-t-il dit à l’AFP. À New Delhi, où les températures ont atteint 45 °C, les hôpitaux ont reçu l’ordre de traiter les victimes de coups de chaleur en urgence. « La priorité est la prévention dans cette situation, s’assurer que les mesures préventives soient prises », a dit Charan Singh, un haut responsable du département de la santé publique au sein de l’administration de la capitale.
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