En février, la triste fin du lanceur d'alerte chinois, le Dr Li Wenliang, ophtalmologue à Wuhan et mort du coronavirus à l'âge de 34 ans après avoir été réduit au silence, a ému le monde entier.
Accusé par les autorités chinoises et puni pour avoir « propagé des rumeurs » sur la maladie, notamment sur la messagerie WeChat, l'ophtalmologue de 34 ans avait été interpellé le 1er janvier puis libéré deux jours plus tard. Le médecin s'inquiétait d'une possible réémergence du SRAS, un virus qui a tué près de 650 personnes en Chine continentale et à Hong Kong en 2002-2003.
Photo AFP
A l'annonce de sa mort, le 7 février, de nombreux Chinois s'étaient ému et avaient réagi sur les réseaux sociaux. La crise épidémique avait pris à l'époque un tour politique. Désormais, le Dr Li fait figure de héros national pour avoir donné l'alerte alors que les autorités, au moment de son incarcération, cherchaient à étouffer ses révélations.
En avril, les autorités chinoises faisaient état de 23 soignants décédés de l'infection Covid-19 parmi les 3 387 cas confirmés chez les professionnels de santé.
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