Le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (LR), Renaud Muselier, a annoncé ce mercredi s'être positionné auprès de l'ambassadeur de Russie pour une « précommande » de 500 000 vaccins anti-Covid Spoutnik V, « sous réserve de l'autorisation » européenne.
Interrogé sur l'absence de compétence de la région en matière sanitaire, le président de région a précisé qu'il mettrait ces doses « à disposition de l'ARS pour avoir des vaccinations avec mes vaccinodromes » et qu'il avait « prévenu » le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian de son « contact avec monsieur l'ambassadeur de Russie ». Le secrétaire d'État français aux Affaires européennes Clément Beaune avait déploré dimanche un « coup de communication » après l'annonce par Berlin de l'ouverture de discussions avec la Russie pour l'achat de vaccins anti-Covid Spoutnik V.
13 millions de masques
« Je suis un ancien urgentiste, je sais m'organiser pour essayer d'anticiper, je fais des propositions », a plaidé Renaud Muselier sur RTL en rappelant être « allé chercher 13 millions de masques » en Chine. « Je ne suis pas contre le gouvernement, je suis pour la vaccination », a-t-il assuré en soulignant que la région PACA est dans une situation « fragile » sur le plan sanitaire avec « le 3e taux d'incidence français ».
Pendant ce temps-là, le président russe Vladimir Poutine a annoncé ce mercredi avoir reçu la seconde dose d'un vaccin contre le coronavirus, appelant chacun à « suivre son exemple ». « Je veux vous informer qu'à l'instant, juste avant d'entrer dans cette salle, j'ai fait mon deuxième vaccin et je suis sûr que tout va bien se passer », a-t-il déclaré durant une vidéoconférence avec la Société russe de géographie retransmise à la télévision. « Suivez mon exemple », a-t-il ajouté.
Mais comme après la première dose reçue le 23 mars, le président russe de 68 ans, n'a pas précisé quel vaccin lui a été injecté. Malgré la réussite proclamée de son vaccin Spoutnik V, homologué dans environ 70 pays, la Russie peine à vacciner sa population, dont une part importante reste méfiante
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