Globalement, la prise en charge a pour objectif de réduire le retentissement fonctionnel et psychosocial, d’améliorer la qualité de vie de limiter et de l’évolution potentiellement destructrice, surtout pour les RIC (1). Il faut offrir, à chaque patient souffrant de TMS post-chik, le soin de chaque articulation douloureuse, comme on le propose finalement en médecine du sport. Par contre, l’avis du rhumatologue sera essentiel devant une suspicion de RIC post-chik, pour décider les examens et le traitement spécifique. Certaines équipes hospitalières (CHU Fort de France, HIA Laveran Marseille), ont mis en place une réunion de concertation pluridisciplinaire pour optimiser les soins pour une meilleure efficacité (rémission, voire guérison).
En 2006, deux collègues de la Réunion, les Prs Gaüzere et Aubry, avaient résumé l’épidémie ainsi : « Le chik, le choc, le chèque » (2). C’est parfaitement cela : d’abord l’impact sévère de l’épidémie puis l’endémie douloureuse et coûteuse qui lui succède. Aujourd’hui, on peut légitiment espérer que l’expérience acquise sur cette maladie depuis 2006 permettra de réduire la morbidité articulaire et générale pour les nouveaux infectés, si on leur prescrit rapidement un traitement efficace comme recommandé. C’est tout l’enjeu de la diffusion de l’information sur cette maladie émergente.
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