° UNITAID, lancé en septembre 2006 par 5 pays fondateurs (France, Brésil, Chili, Norvège, Royaume-Uni) est désormais soutenu par 29 pays. La taxe est aujourd'hui appliquée dans les pays suivants : France, Chili, Côte d'Ivoire, Congo, République de Corée, Madagascar, Maurice, Niger. Pour sa part, la Norvège affecte une partie de sa taxe sur le CO2 (kérosène) à UNITAID.
° Depuis sa création, UNITAID a soutenu 16 projets dans 90 pays. Les fonds récoltés sont destinés à favoriser des baisses de prix des médicaments et des moyens de diagnostic, à mettre au point des formulations plus adaptées aux besoins des patients et à les rendre disponibles le plus rapidement possible. La semaine dernière, de nouvelles baisses de prix des principaux médicaments contre le sida ont été obtenues grâce à des accords conclus entre UNITAID, l’Initiative contre le VIH/sida Fondation Clinton et certains fabricants de génériques. Les nouveaux accords couvrent un total de 41 formulations pour adultes et enfants. Ainsi, le coût du traitement ARV générique de deuxième ligne couramment utilisé (ténofovir, lamudivine et lopinavir/ritonavir) est maintenant 17 % moins cher que les prix moyens du marché dans les pays à faible revenu et 38 % moins cher que les prix moyens du marché dans les pays à revenu intermédiaire.
° UNITAID soutient également le programme de préqualification de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) qui vise à garantir la qualité des médicaments, à hauteur de 40 millions d’euros sur trois ans.
° Enfin, le conseil d’administration d’UNITAID a soutenu en juillet 2008 le principe de l’établissement d’un groupement de brevets (patent pool) afin d’améliorer l’accès à des médicaments mieux adaptés et moins chers. Déjà utilisée pour la technologie des DVD, la mise en commun des brevets pourrait être appliquée aux médicaments de l’infection à VIH qui doivent combiner 3 ou 4 molécules. Certains laboratoires, comme GlaxoSmithKline, en ont déjà accepté le principe.
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