L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) annonce le signalement par les autorités indiennes le 15 mai des tout premiers cas de virus Zika sur leur territoire. Les 3 cas ont été identifiés au BJ Collège médical à Ahmedabad, dans l'État du Gujarat (ouest) puis confirmés par le laboratoire national de référence.
Le premier a été découvert parmi les 94 prélèvements réalisés lors de la surveillance des syndromes fébriles aigues en 2016. Il s'agissait d'un homme de 64 ans qui avait présenté une fièvre et pour lequel la recherche de la dengue était négative.
Le deuxième cas a été identifié chez une femme enceinte qui a accouché d'un bébé en bonne santé en novembre 2016 et a présenté une fièvre modérée en post-partum sans aucun antécédent de voyage. Une recherche de dengue a été demandée qui finalement était positive pour le virus Zika.
Un troisième cas a été, lui, isolé parmi les 111 prélèvements sanguins effectués lors d'examens prénataux entre le 6 et le 12 janvier 2016. Il s'agissait d'une femme de 22 ans à 37 semaines de grossesse.
Ces cas suggèrent « une transmission de faible intensité du virus Zika » en Inde, indique l'OMS qui estime que d'autres cas sont possibles et appelle les autorités à poursuivre la surveillance renforcée qu'elles ont mise en place afin de mieux caractériser le niveau de circulation du virus déjà présent en Asie du Sud-Est.
Près de 70 pays et territoires ont fait état de la présence du virus Zika depuis 2015. Selon « The Lancet Infectious Diseases », un tiers de l'humanité - 2,6 milliards de personnes - vit dans des pays où le virus Zika pourrait encore se propager, en tête desquels l'Inde et la Chine. Aucun vaccin n'existe encore, quoique plusieurs candidats soient en course.
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