L'organisation mondiale de la santé a publié de nouvelles recommandations temporaires sur la prise en charge de la grossesse dans les zones concernées par Zika. Outre les mesures de prévention dirigées contre les vecteurs de l'infection, comme le port de vêtements couvrant, l'utilisation de moustiquaires ou de répulsifs ne mettant pas en danger la santé de la femme enceinte (DEET ou icaridine), l'OMS met l'accent sur la prévention sexuelle.
L'organisation préconise, en effet, que les femmes enceintes évitent tout rapport sexuel avec un partenaire provenant d'une zone épidémique, ou utilisent un préservatif. Ces recommandations rejoignent celles formulées par le haut conseil de la santé publique (HCSP) le 19 évrier dernier.
L'OMS encourage la sensibilisation et une prise en charge des femmes présentant des symptômes afin d'éliminer les autres diagnostics possibles : rubéole, syphilis, toxoplasmose, cytomégalovirus, rubéole et herpes.
L'organisation rappelle de plus qu'une infection par le virus Zika doit être objectivée par une RT-PCR réalisée à partir du sérum de la femme enceinte, ou du liquide amniotique, bien que la sensibilité et la spécificité de ce test pour détecter les infections congénitales restent incertaines.
Le diagnostic peut aussi s'appuyer sur un test ELISA réalisé dans les cinq premiers jours après le début des symptômes. En l'absence de traitement et de vaccin, l'OMS préconise le repos, des traitements symptomatiques et l'hydratation des femmes infectées.
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