LES ALLERGIES touchent un enfant sur quatre, 80 millions de personnes en Europe et, annonce l’OMS, 50 % de la population mondiale sera concernée en 2015. Or, selon le Syndicat national des allergologistes français (SNAF), l’allergie est une maladie dont les enjeux sanitaires, sociaux, économiques et politiques sont mal compris. En France, l’allergologie, qui a déjà 50 ans, n’est pas reconnue comme spécialité médicale à part entière et la formation des professionnels de santé est insuffisante pour assurer la veille épidémiologique, estime le SNAF, qui « uvre pour que l’on cesse enfin de limiter l’allergologie à des listes d’examens, d’actes ou de thérapeutiques susceptibles d’être réalisés ou prescrits ».
Le syndicat organise à Paris, vendredi et samedi, ses journées annuelles. Professionnels et institutionnels feront le point et chercheront comment améliorer la prise en charge des malades et la vie professionnelle des allergologues. Le référentiel métier des allergologues sera présenté le vendredi. Il doit permettre aux médecins d’évaluer leur exercice actuel et d’adapter leur parcours professionnel aux exigences de la qualité ainsi que d’harmoniser et d’affirmer leur expertise clinique et technique dans la distribution des soins. Le samedi, les assises 2009 de l’allergologie seront centrées sur la question : « Les allergologues seront-ils spécialistes un jour ? Si oui, quand ? Si non, pourquoi ? ».
Ces journées se dérouleront au Holiday Inn Express (canal de la Villette, 68, Quai de Seine, 19e). Renseignements : www.snaf.org.
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