« Les médecins du football méritent le respect de leur profession », a réclamé vendredi 12 avril l'Association des médecins de club de football professionnel (AMCFP), dénonçant les « attaques inadmissibles » survenues selon elle dans les médias dernièrement.
« Depuis quelques semaines, les médecins de club, pourtant garants de la santé de nos footballeurs professionnels, sont montrés du doigt », dénonce le syndicat dans un communiqué transmis à l'AFP. « Il s’avère tout à fait inadmissible d’attaquer nominativement des confrères, dont l’expérience et l’expertise ne sont plus à démontrer, sur des faits étayés par de courageux informateurs anonymes “proches du dossier” », ajoute-t-il.
« Le secret médical nous empêche malheureusement de répondre aux attaques et de nous défendre », souligne l'AMCFP.
Protocole commotion cérébrale
Face à l'augmentation du nombre de blessés qui peut survenir, le syndicat pointe plusieurs causes : « le turn-over rapide des coachs, des staffs techniques des cellules de performances, des dirigeants, l’arrivée d’investisseurs étrangers, favorisent le remplacement de médecins pourtant expérimentés et compétents, entraînant une baisse de qualité de suivi des joueurs ».
L'AMCFP défend aussi le « protocole commotion cérébrale », qui a été enclenché le 6 avril à la suite d'un choc subi par le joueur du Paris SG Nordi Mukiele. Le joueur a argué qu'il pouvait continuer à jouer mais a dû sortir en tout début de match en raison de ce protocole. Des examens neurologiques obligatoires dans les jours qui ont suivi l'ont contraint à déclarer forfait pour le match du club de la capitale contre le FC Barcelone en Ligue des champions mercredi (défaite 3-2).
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