Cette année, ce sont exactement 13 908 médecins généralistes qui ont accueilli des étudiants de 2e et 3e cycle en tant que maîtres de stage universitaires, marquant ainsi une progression nette de 1 118 praticiens MSU par rapport à l’an dernier.
Qualifiée « d’inédite », cette hausse a été aussitôt saluée par les représentants des enseignants de médecine générale. « Ce progrès est le fruit du travail exemplaire des collèges locaux et des départements universitaires de médecine générale », ont déclaré le Collège national des généralistes enseignants (CNGE) et le Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG) jeudi 26 septembre.
L’objectif de 15 000 MSU atteint d’ici à novembre 2026 ?
Contacté, le Pr Olivier Saint-Lary, président du CNGE, se réjouit de cette dynamique. « Nous nous attendions à une progression mais pas à ce point-là ! L’an dernier, la hausse était de 413 MSU, nous avons donc plus que doublé la vitesse d’accroissement, et cela, dans un contexte de diminution du nombre total de médecins généralistes installés. »
L’objectif gouvernemental d’atteindre 15 000 MSU d’ici à 2026 est désormais considéré comme « atteignable » par les généralistes enseignants ; mais il reste tributaire des arbitrages concernant la quatrième année de médecine générale et les modalités du futur statut des maîtres de stage pour les docteurs juniors, préviennent les généralistes enseignants.
D’ailleurs, « avec la réforme du second cycle qui mobilise plus de MSU qu’auparavant, il faudra former plus de praticiens que prévu », prévient le Pr Olivier Saint-Lary. Dans ce contexte, les deux institutions somment le gouvernement de définir au plus vite les contours du nouveau DES de médecine générale. « Les enseignants comme les étudiants sont très inquiets de ne toujours pas savoir comment les choses vont s’organiser, résume-t-il. Tout est encore très flou ».
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