L'initiation d'une dialyse chez des patients souffrant d'insuffisance rénale aiguë sévère en soins intensifs peut être retardée, mais pas trop, soulignent des spécialistes français dans un article publié dans « The Lancet ».
L'essai AKIKI 2 a inclus 278 patients entre le 7 mai 2018 et le 11 octobre 2019 : 137 ont bénéficié de la stratégie retardée (dialyse après oligurie de trois jours ou concentration d'urée dans le sang supérieure à 112 mg/dL), 141 ont eu la stratégie très retardée (taux d'urée sanguine supérieur à 140 mg/dL).
Le résultat principal montre que la stratégie très retardée ne permet pas de réduire significativement l’exposition des patients à la dialyse au 28e jour ; elle pourrait même être à l’origine d’une augmentation de la mortalité à 60 jours.
S. Gaudry et al., The Lancet, 397, 1293–1300, 2021.
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