Attention Régime culte

Publié le 16/06/2010

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› Vos malades ont lu

L’EXPRESS

9 au 15 juin

BIEN manger est une affaire sérieuse. Or, les Français « ne savent plus à quels principes se vouer », explique « l’Express ». L’avalanche d’avis diététiques contradictoires a fini par troubler les esprits, même dans un pays qui reste attaché au plaisir de la table. Pour éviter que chacun n’enquille « les régimes antitout », l’hebdomadaire a fait appel au plus expert des experts, le Dr Pierre Dukan, dont le best-seller, « Je ne sais pas maigrir », s’est vendu à 2 millions d’exemplaires, avant même sa diffusion aux États-Unis, en Italie, en Chine et en Russie. Il y a dix ans, ce généraliste parisien a concocté un régime minceur express devenu « culte » grâce au bouche-à-oreille et aux blogs de ses fans, autobaptisés « dudus ». La formule est désormais célèbre : une phase d’attaque de 5 jours en moyenne, pendant laquelle seules les protéines animales sont autorisées, à volonté ; une phase de consolidation, avec la réintroduction progressive des légumes, du pain et de quelques extras. Cette dernière dure en moyenne 10 jours par kilo perdu. La perte de poids peut être impressionnante : « 8 kg en six semaines », témoigne Corinne une quadra parisienne adepte aujourd’hui de la « dukamania ». Le Dr Dukan offre aux lecteurs de « l’Express » 7 régimes sur mesure (minceur, cardio, cerveau, longévité, beauté, sportive, détox) qu’il a concoctés lui-même, sous l’œil avisé du Dr Jean-Marie Bourre, expert de la diététique du cerveau.

LE POINT

10 juin

Acquérir le réflexe plantes

« LE POINT » s’intéresse au retour en grâce des plantes qui soignent et propose à ses lecteurs un guide de celles qu’il faut avoir chez soi. « Entre 1995 et 2000, le nombre de médecins ayant suivi une formation spécifique en phytothérapie a quasiment doublé pour s’élever à plus de 10 000 praticiens », y affirme le Dr Jean-Michel Morel, médecin généraliste enseignant à la faculté de Besançon, l’une des rares à organiser un DU consacré à la discipline. Le Dr Laurent Chevallier regrette que l’enseignement des plantes ait disparu des facultés de médecine dans les années 1950-1960. « Ce fut une erreur historique », explique-t-il. Dans les années 1990, deuxième erreur, commise cette fois par les pouvoirs publics : « Par souci d’économies, ils ont déremboursé les préparations à base de plantes. Mais c’est le genre d’économies qui finit par coûter très cher », poursuit-il. Aujourd’hui, il préconise une nouvelle attitude, « le réflexe plante ». Le Dr Bérangère Annal, gynécologue et fondatrice de l’association Au sein des femmes, utilise les vertus plantes pour aider à mieux supporter les chimiothérapies du cancer du sein : la Desdemonium adscendens, « extrêmement efficace dans toutes les atteintes hépatiques », l’artichaut, détoxifiante, ou le gingembre contre les nausées. « En renforçant le terrain, en stimulant l’immunité, en améliorant le moral, on a l’espoir d’améliorer le pronostic », assure-t-elle.

LE NOUVEL OBSERVATEUR

10 AU 16 juin

Du lait cru contre la listériose

« Contrairement au dogme hygiéniste en vigueur dans l’industrie laitière, les fromages au lait cru sont plus sûrs que leurs homologues fabriqués à partir de lait pasteurisé, et présentent moins souvent des problèmes sanitaires liés à la bactérie listeria », affirme « le Nouvel Observateur ». Le magazine s’appuie pour cela sur de récents résultats publiés par une équipe de l’unité de recherches fromagères de l’INRA à Clermont-Ferrand-Theix. Les chercheurs ont constaté dans le lait cru une prolifération « de communautés microbiennes complexes qui les protègent contre le développement de la bactérie listeria monocytogène ». Selon eux, c’est aussi grâce aux « barrières biologiques, liées à la biodiversité microbienne spécifique » que les fromages au lait cru assurent aussi leur propre défense.

Dr L. A.