« Le nombre et les horaires des repas ont leurs effets métaboliques propres, indépendamment de leur qualité et des quantités », prévient la Dr Julie-Anne Nazare, Centre de recherche en nutrition humaine (Rhône-Alpes).
Ainsi, un petit-déjeuner fractionné coupe la faim pour le repas suivant et des aliments de moins haute densité énergétique sont alors préférés… au moins pour les personnes de poids normal ; dans les mêmes conditions, les obèses mangent moins, mais plus riche.
Ne pas prendre de petit-déjeuner et des repas fréquents la journée est associé à un profil cardiométabolique défavorable (bilan lipidique et prise de poids), et en particulier à un risque augmenté, de 67 %, de diabète de type 2 (DT2). En écho à l’absence de petit-déjeuner, ceux qui mangent le plus calorique au dîner ont un risque multiplié par deux de développer une obésité, un risque de syndrome métabolique augmenté de 50 % ainsi que de stéatose hépatique.
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024
La myologie, vers une nouvelle spécialité transversale ?