- Comment participer ?
Toute personne majeure peut se connecter à www.etude-nutrinet-sante.fr. En cliquant sur le bouton "je m’inscris" situé en bas de l’écran d’accueil, on entre dans une communauté pour « participer à une fabuleuse aventure scientifique et humaine destinée à améliorer la santé de tous par une nutrition adaptée », comme le proclame le dépliant diffusé par tous les partenaires de l’étude.
Le plugin Adobe Flash Player version 9 et + est nécessaire, ainsi que les navigateurs Internet Explorer version 6 et + et Firefox version 2 et + (le site n’est pas compatible avec Safari).
- À quoi s’engagent les participants ?
Lors de la phase d’inscription, cinq questionnaires sont proposés aux participants pour enregistrer leurs caractéristiques sociodémographiques, santé, anthropométriques (mesure du poids, de la taille, activités physiques et habitudes alimentaires). Deux heures sont nécessaires pour répondre à toutes les questions.
Pendant les cinq ans de l’étude, les participants devront remettre à jour annuellement ces données.
D’autre part, dans le cadre du suivi, les nutrinautes recevront chaque mois par e-mail des informations sur l’état d’avancement de l’étude et sur l’actualité nutrition et santé. Trois enregistrements alimentaires de 24 heures sont prévus chaque année (durée moyenne : 20 minutes).
- Comment sont-ils rémunérés ?
NutriNet-santé se recommande du sens civique des internautes, dont l’engagement est entièrement gratuit. Leur concours, note le Pr Hercberg, leur vaut d’appartenir à une « tribu » vouée aux progrès de la recherche médicale, en accédant à des informations constamment mises à jour et à une série de jeux, mots croisés et autres tests, conçus autour des thématiques de la nutrition santé.
- Et si les 500 000 internautes n’étaient pas recrutés ?
La cohorte est dite ouverte à inclusion permanente. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, le démarrage se fait à partir d’un vivier évalué à 30 000 internautes. Les coordinateurs se donnent cinq ans pour atteindre le cap des 500 000. Fort de l’expérience de Suvimax, qui avait prospecté 7 000 participants pour en totaliser finalement 80 000, le Pr Hercberg se montre confiant et espère même qu’on pourra, de la même manière, dépasser les objectifs initiaux, pourquoi pas en atteignant le million de nutrinautes.
D’autres études semblables sont-elles programmées à l’étranger ?
La France fait figure de pionnière pour les études géantes. Mais, dans la foulée, sont programmés en 2010 des recherches à grande échelle via Internet aux États-Unis (National Cancer Institute), en Allemagne (DIFE de Postdam) et au Royaume-Uni (Cambridge Imperial College)
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