Il existe un risque non négligeable d’excès d’apport en iode (> 600 µg/j chez l’adulte) liée à la consommation d’algues. Fraîches, séchées ou en complément alimentaire, ce sont des produits en vogue (lire aussi page 8).
Les espèces les plus riches sont les algues brunes laminaires (Laminaria et Saccharina), ainsi que l’algue rouge Gracilaria verruqueuse, mais la teneur peut varier en fonction des conditions de production, de transformation ou de préparation. La réglementation limite la teneur en iode des compléments alimentaires à 150 µg/j.
L’Anses a déconseillé la consommation d’algues chez les malades de la thyroïde, du cœur ou les insuffisants rénaux, les femmes enceintes ou allaitantes, hors avis médical. Le traitement par lithium ou iode contre-indique également les algues, qui ne peuvent évidemment pas remplacer ces médicaments. Chez les enfants, la prudence s’impose. L’agence recommande aussi aux consommateurs réguliers de rester vigilants et préconise pour cela que la teneur en iode soit indiquée sur les produits.
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