Une métaanalyse et des études de cohortes publiées jusqu’en 2016 montrent que la chirurgie bariatrique est associée à une réduction significative, de près de la moitié, des pathologies maternelles au cours de la grossesse (diabète gestationnel, hypertension artérielle), par comparaison à des femmes appariées sur l’IMC préchirurgical.
Elle est également associée à une réduction de la macrosomie et des GPAG de 50 à 70 % et, en miroir, à une augmentation significative du risque de prématurité (ou de terme plus précoce), de l’ordre de 30 %, et du risque de PPAG d’un facteur 2 (1, 2).
Des conséquences néonatales graves, liées à des complications nutritionnelles carentielles sont rapportées sur des petites séries (hémorragie cérébrale, troubles neurologiques, malformations…), et soulignent l’importance de la prise en charge nutritionnelle maternelle et néonatale (3). Néanmoins, il n’y a pas d’augmentation des malformations ni des décès néonataux dans les études les plus larges (1, 2).
Exergue encadré : Dans tous les cas, il faut éviter les carences vitaminiques
(1) Kwong W et al. Am J Obstet Gynaecol 2018;218:573-80 (2) Galazis N et al. Eur J Obstet Gynecol Reprod Biol 2014; 181:45-53 (3) Jans G et al. Adv Nutr 2015; 6:420-9
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