LES ENFANTS nés dans des zones touchées par la pollution automobile auraient un risque accru de développer un asthme du fait de modifications génétiques acquises durant la vie intra-utérine. C’est ce que suggère une étude américaine publiée dans « PloS ONE ». Ce travail a porté sur une cohorte de couples mère-enfant de New York. Les chercheurs pensent avoir trouvé un nouveau témoin de l’exposition prénatale aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (sous-produit de la combustion incomplète de combustibles contenant du carbone : une altération épigénétique du gène ACSL3. En effet, à l’étude du sang de cordon, le chercheurs ont trouvé une association significative entre la méthylation du gène ACSL3 (gène exprimé dans les poumons) et l’exposition maternelle (mesurée pendant la grossesse) à ces hydrocarbures. Le gène était associé à la survenue de symptômes d’asthme avant l’âge de 5 ans. Si ce travail est confirmé, indiquent les chercheurs, des modifications dans ACSL3 pourraient devenir un biomarqueur pour le diagnostic précoce d’asthme lié à la pollution.
Asthme de l’enfant
L’exposition in utero à la pollution
Publié le 15/02/2009
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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