L’Académie américaine de pédiatrie a émis des recommandations pour prévenir les accidents dont sont victimes les pom-pom girls lors des représentations qui ponctuent le déroulement d’un match de sport aux États-Unis.
Ces jeunes filles, qui sont parées de pompons aux couleurs de l’équipe qu’elles supportent, réalisent danses et acrobaties pour galvaniser leur équipe et décourager l’adversaire. Rien de mieux pour créer la bonne humeur au cours d’un championnat de basket-ball ; pour parfaire le tout, il faut plonger la main dans un grand gobelet cartonné de pop-corn, boire un magnum de boisson au cola à la paille, scruter les écrans géants de publicité et faire beaucoup de bruit en tapant des pieds au même rythme que les autres.
Sauf que ces demoiselles, même sportives, manquent de coaches, de staff médical et d’une surveillance comme dans la plupart des autres sports. Et pour cause : l’activité n’est que très rarement considérée comme un sport hormis par quelques associations locales. Les prestations demandent portant une habilité physique certaine, en particulier lorsqu’elles exécutent des figures aussi difficiles et spectaculaires que la pyramide, exercice représente à lui seul 40 à 60 % des accidents et 96 % des chocs : 26 000 accidents déclarés chaque année.
Il y a urgence, a estimé l’Académie américaine de pédiatrie, qui établit des recommandations destinées aux entraîneurs, aux parents et aux établissements scolaires afin d’encadrer médicalement cette pratique de plus en plus répandue : entre 1990 et 2003, le nombre de pom-pom girls de plus de 6 ans est passé de 600 000 à 3,6 millions.
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