L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit le surpoids et l’obésité comme un risque très élevé pour la santé, et les considère comme un des problèmes de santé publique les plus graves de ce siècle. Chez les enfants, l’obésité constitue aujourd’hui une pandémie, un défi majeur que ce soit en Occident, au Moyen-Orient, au Maghreb, en Asie, ou en Afrique.
Selon une étude de 2016, plus de 41 millions d’enfants de moins de 5 ans étaient en surpoids ou obèses dans le monde. Or, les enfants obèses ont tendance à le rester tout au long de leur enfance voire de leur vie, ce qui les expose à des maladies chroniques importantes et à des complications.
Le surpoids et l’obésité sont pourtant des troubles évitables, que les médecins de soins primaires doivent identifier et traiter. La prévention est le maître mot pour endiguer l’épidémie mondiale d’obésité, qui se joue en partie dès l’enfance. Alimentation quantitative et qualitative, sédentarité, éducation nutritionnelle, lutte contre les inégalités : ce sont les seules réponses à ce tsunami qui a déjà largement affecté la santé mondiale.
Ici, on comprend que les choses pourraient se jouer dès avant la naissance, avant la conception et durant la grossesse. Les auteurs évoquent des facteurs de risque conventionnels comme l’éducation maternelle, l’âge de la mère à l’accouchement, le tabagisme, l’IMC pendant et avant la grossesse (lire aussi p. 18), la parité et l’âge gestationnel de l’enfant comme de possibles médiateurs de ces méthylations.
* Professeur Émérite, Université Grenoble-Alpes
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