TOUS LES ANS en octobre, la FFAAIR (fédération d’associations de malades insuffisants ou handicapés respiratoires)* organise une journée d’information sur le syndrome d’apnées du sommeil, pour un « meilleur dépistage » et une « prise en charge médicale adaptée ». À chaque édition, des conférences et des débats sont organisé dans une ville différente, ce 17 octobre à Poitiers.
De 5 à 7 % des Français seraient victimes du syndrome d’apnées du sommeil « sans être nécessairement diagnostiqués » et seulement 400 000 bénéficient d’un traitement. Reconnu depuis quelques années, le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) consiste en une obstruction périodique des voies respiratoires supérieures au cours du sommeil avec de nombreux arrêts de la respiration. Les signes permettant de déceler une SAOS peuvent être le ronflement, la fatigue au lever, une tendance à somnoler, une irritation et une nervosité inexpliquée. Toutefois, le diagnostic vraiment fiable du SAOS repose sur un enregistrement du sommeil, la polysomnographie.
Certains facteurs prédisposent au SAOS, comme le surpoids, la consommation d’alcool ou les excès alimentaires, l’utilisation de tranquillisants ou hypnotiques. Parmi les conséquences potentielles de ce trouble, on note la somnolence diurne excessive mais aussi l’augmentation du risque des maladies cardio-vasculaires. Le traitement de référence est la ventilation positive continue par le port d’un masque nasal durant le sommeil, qui permet de lutter contre le collapsus pharyngé. Il s’agit d 'une ventilation assistée : le masque est raccordé à un appareil qui souffle de l’air pressurisé. Le port d’une orthèse d’avancée mandibulaire peut également apporter une solution. Quant à la chirurgie maxillo-faciale, elle donne d’excellents résultats mais chez les sujets jeunes, indique la FFAAIR qui édite une brochure d’information.
* ffaair.org et 01.55.42.50.40.
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