Entre janvier 1980 et décembre 2014, ce sont 4 616 711 morts dues à des maladies respiratoires chroniques qui ont été enregistrées aux États-Unis, d'après une étude américaine publiée dans le « JAMA ».
Des morts dues d’abord à la BPCO (3 945 450 décès), à la maladie pulmonaire interstitielle et de la sarcoïdose pulmonaire (403 168 décès), à l’asthme (157 066 décès) et à différentes pneumoconioses (57 033 décès dont 16 163 d’asbestose). Ces chiffres recouvrent une tendance à une forte augmentation, de 40,8 morts pour 100 000 en 1980 à un pic de 55,4 pour 100 000 en 2002, et ensuite un déclin de 52,9 morts pour 100 000 en 2014 (ce qui reste bien plus élevé qu’en 1980). Ce qui reflète une augmentation de la mortalité par BPCO (de 30,8 %), par maladie pulmonaire interstitielle et sarcoïdose pulmonaire (de 100,5 %) et par toutes les autres maladies respiratoires chroniques (de 42,3 %). Mais les chiffres varient aussi largement selon les régions des États-Unis. Ainsi, la BPCO et les pneumoconioses ont d’abord largement touché les Appalaches centrales ; l’asthme la moitié sud du fleuve Mississippi, la Géorgie et la Caroline du Sud ; tandis que les maladies pulmonaires interstitielles et la sarcoïdose pulmonaire étaient davantage dispersées dans le sud-ouest des États-Unis, les grandes plaines du Nord, la Nouvelle-Angleterre et l’Atlantique sud. En tout, près des trois quarts de ces décès (73,4 %) ont été attribués au tabac.