Le projet Pater, pour pollution atmosphérique sur le territoire français, a permis pour la première fois à l’échelle nationale de modéliser très finement la pollution extérieure avec une résolution de moins de 25 mètres permettant de matérialiser les axes routiers. Il est ouvert à d’autres chercheurs. Ces données ont été mises en rapport avec le domicile des femmes de la cohorte Elfe à chaque semaine de leur grossesse, montrant qu’elles sont exposées en moyenne à 21 µg/m3 de NO2, 16 pour les PM2,5 et 24 pour les PM10, avec une forte inégalité sociale, surtout en ville.
Les effets de la pollution atmosphérique sur le poids de naissance sont bien documentés, y compris à des seuils inférieurs à la réglementation. Ce travail, en cours de publication, montre des résultats cohérents, avec une diminution du poids fœtal de l’ordre de 22 g et 10 g par 10 µg/m3 PM2,5 et PM10 respectivement. De façon novatrice, il a mis en évidence des fenêtres d’exposition sensibles à certaines semaines de grossesse.
2 e journée scientifique Elfe. Johanna Lepeule, Inserm U1209
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024
La myologie, vers une nouvelle spécialité transversale ?