Le Syndicat national des médecins rhumatologues (SNMR) tire la sonnette d'alarme face à la pénurie de corticoïdes injectables. À l’origine de cette pénurie : l'arrêt définitif de la production d'Altim (cortivazol, Sanofi) un médicament distribué exclusivement en France où il est très prescrit par les rhumatologues. Par effet domino, deux autres spécialités se sont retrouvées en situation de tension d'approvisionnement : l'Hydrocortancyl (prednisolone, commercialisée par Sanofi Aventis), et le Diprostène (bêtaméthasone, MSD).
Le laboratoire Sanofi, après approbation par l'ANSM, afin de rappeler que si l'Hydrocortancyl peut être employé dans les injections épidurales, il ne doit pas être injecté par voie foraminale, par voie épidurale postérieure au niveau du rachis cervical, ou sur un rachis récemment opéré. Le SNMR propose des pistes pour rétablir la situation : l’augmentation de la fabrication des produits non soumis à l'interruption de production, la requalification de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) de certains produits comme l’Hydrocortancyl suspension ou la Dexaméthasone commercialisées par Merck et Sandoz mais qui n'ont pas d'autorisation de mise sur le marché en France.
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