1/
Les bonnes réponses sont a et c
Le rythme inflammatoire des douleurs et l’existence d’un dérouillage matinal sont évocateurs de rachialgies inflammatoires qui doivent faire rechercher, chez un homme jeune, entre autres, un diagnostic de spondylarthrite.
La localisation des douleurs à la charnière lombosacrée évoque plus volontiers l’existence de lombalgies banales. L’efficacité partielle des antalgiques ne permet pas d’orientation diagnostique particulière.
2/
Les bonnes réponses sont a et d
Les éléments de l’interrogatoire devant faire évoquer le diagnostic de spondylarthrite ankylosante sont ceux répertoriés dans les critères d’Amor ; parmi ceux-ci, l’existence de talalgies bilatérales et un antécédent d’uvéite sont très évocateurs du diagnostic.
L’irradiation complète du membre inférieur évoque plutôt un problème de lombosciatique et la majoration des symptômes lors des efforts est en faveur de lombalgies banales mécaniques.
3/
La bonne réponse est b
Un syndrome inflammatoire biologique très marqué doit avant tout faire rechercher une étiologie du type infection (spondylodiscite) ou tumeur (métastases). Il est fréquent d’avoir une VS et protéine C réactive normales au cours des poussées douloureuses de formes axiales de spondylarthrite.
4/
Les bonnes réponses sont a, b et d
Au cours de la spondylarthrite ankylosante, les radiographies peuvent être normales pendant plusieurs années, montrer d’emblée un aspect de sacro-iliite, ou plus tardivement des syndesmophytes volontiers localisés à la charnière dorsolombaire.
Un aspect de vertèbre borgne évoque une pathologie tumorale.
5/
La bonne réponse est c
La présence de l’antigène HLA B27 ne permet pas, à elle seule, d’affirmer le diagnostic (présent chez 7 à 8 % de la population française saine) et n’est pas indispensable au diagnostic. Au contraire, il est possible de retenir un diagnostic de spondylarthrite ankylosante même en cas d’absence de l’antigène HLA B27.
Il est bien sûr inutile de refaire la recherche de l’antigène HLA B27.
6/
La bonne réponse est c
Le traitement médicamenteux de base de la spondylarthrite ankylosante repose effectivement sur les AINS. La corticothérapie orale doit être évitée et n’est pas un bon traitement au long cours.
7/
La bonne réponse est c
Il n’y a pas de hiérarchie d’efficacité établie pour les AINS, la susceptibilité individuelle prenant une part importante dans l’efficacité. Un traitement AINS doit être poursuivi au moins pendant trois semaines avant de conclure à un échec. L’objectif est ensuite de trouver la dose minimale efficace, la poursuite du traitement à doses maximales n’étant pas une solution satisfaisante.
8/
La bonne réponse est c
Les traitements de fond classiques tels que la sulphasalazine, le méthotrexate, le léflunomide n’ont pas démontré leur efficacité au cours des formes axiales. La seule alternative dans ces formes est représentée par la classe des anti-TNF?.
9/
Les réponses sont a et c
Trois anti-TNF sont actuellement commercialisés et ont l’AMM dans la spondylarthrite ankylosante : l’adalimumab, l’étanercept et l’infliximab.
10/
La bonne réponse est c
Le pronostic de la spondylarthrite ankylosante est habituellement favorable et cette pathologie permet une vie normale une fois le traitement médicamenteux adapté. Il ne faut donc pas se précipiter pour prendre des décisions importantes sur le plan socioprofessionnel, les activités sportives étant autorisées en dehors des périodes douloureuses. Les formes historiques avec ankylose majeure sont devenues exceptionnelles.
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