COSMOPOLITAN
Février
« PAS BESOIN de s’appeler Eva Longoria pour afficher un sourire hollywoodien », assure le magazine « Cosmopolitan », qui donne une série de conseils de soins ciblés censés garantir des dents éclatantes. Du brossage (modalité, durée, dentifrice à employer) à l’application d’un révélateur de plaque dentaire en passant par la nouvelle tendance du moment, le « flossing » (simple fil dentaire fluoré qu’on glisse entre les dents, dont les Américains sont dingues) ou la cure de bicarbonate, la panoplie est large et facile à mettre en uvre dans la salle de bains.
Pour des soins de plus longue tenue, « mieux vaut se confier à un pro », prévient le mensuel. Pour des dents en bonne santé, le détartrage est obligatoire 1 à 2 fois par an (29 euros) tandis que la micro-abrasion, à l’aide d’un mélange d’acide et d’agent décapant, suivie d’un polissage superficiel, permet d'éliminer les traces blanches dues à un excès de fluor dans l’enfance. Pour décolorer la dentine, la dernière technique à la mode consiste à appliquer un gel oxydant fortement concentré en peroxyde d’hydrogène suractivé par l’exposition à la lampe Zoom (600 à 1 000 euros). Et, pour finir, la touche « recette de grand-mère », avec l’élixir fleur de Bach (quelques gouttes dans sa bouteille d’eau minérale), qui renforcerait l’émail dentaire.
AVANTAGES
Février
Tours de reins ou de hanches, on décoince
LE DOSSIER du mensuel « Avantages » passe en revue les solutions susceptibles de redonner de la fluidité aux articulations. Quatre zones à risque ont pour cela été identifiées : les cervicales, le dos, la hanche et les genoux. Un tiers de la population, surtout féminine, souffrirait de problèmes cervicaux. Parmi les traitements proposés, l’ostéopathie, avec cependant une mise en garde du Dr Gilles Mondoloni, médecin ostéopathe, attaché des Hôpitaux de Paris : « Il vaut mieux éviter le crac. Il ne faut jamais accepter des manipulations trop violentes ou trop répétées », insiste-t-il. En cas de « tour de reins », cause la plus fréquente de lombalgie aiguë, c’est « une discipline récente, très proche de l’ostéopathie », la chiropratique, qui est conseillée, pour « éliminer les causes des petites luxations afin de rétablir le passage de l’influx nerveux ». En cas d’usure des cartilages, plus fréquente au niveau du genou que de la hanche, le taî-chi a reçu la caution de l’ACR (congrès annuel de rhumatologie), qui s’est tenu à San Francisco en octobre dernier : son effet serait très bénéfique sur la douleur et sur les fonctions articulaires. Quant à la glucosamine, « après moult polémiques, les toutes dernières recommandations de l’Osteoarthritis Research Society International stipulent que la molécule soulage bel et bien les douleurs liées à l’arthrose du genou mais sans reconstituer le cartilage ».
FAMILI
Février
Après bébé, je récupère
COMMENT bien récupérer après un accouchement ? « Famili » a les solutions. « Vous n’êtes pas encore au top de votre forme mais c’est normal », explique le mensuel, qui liste les petits soucis qui pourraient empêchent de profiter pleinement du tout-petit qui vient d’arriver. Une cicatrice d’épisiotomie douloureuse ? Une constipation ? Dans le premier cas, l’homéopathie (granules d’arnica ou de staphysagria), massage avec un mélange d’huiles essentielles et bains tièdes, soulage. Dans le deuxième, pas d’inquiétude, le responsable est la progestérone « qui ralentit le transit intestinal pendant la grossesse et reste dans l’organisme quelques semaines après » ; il est conseillé d’éviter les laxatifs, mieux vaut boire beaucoup d’eau et favoriser les aliments comme les légumes et les fruits. Un ventre douloureux après une césarienne ? Le recours à l’homéopathie peut améliorer le ballonnement dû à « l’air qui a pénétré dans l’abdomen pendant l’opération » ; du paracétamol et des exercices respiratoires viennent à bout d’un utérus volumineux qui pèse et n’a pas repris sa position normale.
LA RECHERCHE
Janvier
iPS dans le top 10
DANS SON PALMARÈS des découvertes de l’année 2008, « la Recherche » a choisi de placer au quatrième rang l’avènement des cellules iPS (cellules pluripotentes induites), qui pourrait annoncer une nouvelle ère pour l’industrie pharmaceutique. Obtenues après reprogrammation de cellules adultes, elles permettraient de répondre à un problème que l’industrie avait jusqu’ici du mal à résoudre : comment tester des médicaments lorsqu’il n’existe pas d’équivalent animal de la pathologie ? Pour les chercheurs, les cellules iPS seraient le « modèle parfait puisqu’il s’agit tout bonnement des cellules du malade lui-même auxquelles on a fait subir quelques modifications », souligne le mensuel. À partir d’une cellule de peau, ramenée au stade iPS, on peut ainsi obtenir une cellule cardiaque, des neurones ou d’autres types cellulaires. Des dizaines de maladies pourraient être étudiées comme le Parkinson ou la myopathie de Duchenne.
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