› Vos malades ont lu
PLEINE VIE
Février
« LONGTEMPS l’arthrose a été considérée comme une fatalité ». Le mensuel « Pleine vie » explique pourquoi l’acception n’est plus vraie. « On sait aujourd’hui qu’il s’agit d’une vraie maladie de l’articulation qui résulte d’un déséquilibre entre destruction et formation du cartilage », souligne le Pr Francis Berenbaum, l’un des 6 spécialistes consultés par la revue, qui peut rassurer ses lecteurs : « Il est désormais possible de stabiliser la maladie. » À condition cependant de concevoir le traitement de façon globale et « d’être acteur de la gestion de la maladie ». Conseils et conduite à tenir sont prodigués en fonction de l’articulation touchée. Dans l’arthrose du genou, par exemple, « perdre du poids fait partie intégrante du traitement, quelle que soit l’articulation concernée », note le Pr François Rannou. Et pas forcément beaucoup de kilos. De l’avis du spécialiste, « il s’agit de revenir au poids où l’on n’éprouvait pas de douleur ». Une activité physique régulière (natation, marche rapide et vélo) est aussi indiquée pour « ne pas s’enraidir », tandis que le port d’une genouillère et des semelles épaisses et souples peuvent soulager. Les traitements généraux (paracétamol, anti-inflammatoires non stéroïdiens), spécifiques (chondroïtine sulfate, glucosamine, diacerhéine, extraits d’avocats et de soja), ou administrés localement (infiltrations de cortisone ou d’acide hyaluronique) et la chirurgie (ostéotomie ou prothèse) font partie des moyens thérapeutiques actuels. Un espoir, les biothérapies, une piste de recherche qui vise à « ralentir ou arrêter la destruction du cartilage et changer la vie des malades d’ici quelques années ».
TOP SANTÉ
Février
L’amour au féminin
LES FRANÇAISES sont romantiques mais réalistes. « Top santé » le déduit d’un sondage exclusif, réalisé par Harris Interactive, sur les « Femmes et l’amour ». Elles sont 67 % à penser que l’amour peut durer toute la vie et 73 % à envisager une séparation en cas de crise dans le couple. L’infidélité apparaît comme le principal motif de séparation (59 %) alors que 57 % des femmes redoutent la routine dans le couple. Le sexe n’est pas un sujet tabou : 78 % de celles qui vivent en couple sont satisfaites de leur vie sexuelle (64 % des femmes en général). De plus, elles apparaissent comme des femmes libérées, pratiquant la fellation (78 %), utilisant des sex toys ou autres accessoires et ne dédaignant pas les films X.
AVANTAGES
Février
Santé, les soldes
MÊME dans le domaine de la santé, « il existe des pistes pour alléger la douloureuse », signale le magazine « Avantages ». Certes, il ne s’agit pas d’un appel à « négocier sa santé au rabais », mais plutôt de dénicher, pour chaque spécialité, les bons plans pour payer moins cher. Foncer à la faculté dentaire, se faire soigner par des étudiants sous la houlette d’un professeur peut engendrer « jusqu’à 50 % d’économies ». Le hic, « en devenant cobaye », on s’expose à des délais d’attente très longs. Autre solution, changer de pays. En Hongrie, en Espagne ou en Pologne, les implants dentaires sont moins coûteux (7 000 euros à Budapest pour 5 implants, séjour d’une semaine compris, contre 3 000 euros en France pour un seul implant). Conseil de la revue : se fier au bouche à oreille, aux témoignages sur la clinique et préférer « les établissements agréés par les compagnies d’assurance ». Pour les soins médicaux, un petit tour sur le site Web de la sécu permet de savoir rapidement si son médecin pratique ou non des dépassements d’honoraires. « Ayez le réflexe centres mutualistes », conseille le mensuel. Ouverts à tous, ces centres ont des médecins pointus et proposent les tarifs sécu. Et pourquoi pas un check-up tous les 5 ans ? C’est gratuit. Des verres et montures à tarifs négociés sont, eux, disponibles dans les boutiques mutualistes alors que les écoles d’optique offrent les mêmes services que les facultés dentaires. Enfin, le réflexe génériques permet de faire sensiblement baisser la facture (de 30 % en moyenne).
VOTRE BEAUTÉ
Février
Ultrasons contre le gras
« TRAITER de façon sûre, non invasive et indolore les amas graisseux localisés », est enfin possible. Le système Ultracontour utilisé depuis 2005 par plus de 500 praticiens et quelque 20 000 patientes à travers 47 pays dans le monde, « arrive en France », se réjouit le mensuel. La particularité de cette nouvelle technologie est d’associer des ultrasons focalisés de haute intensité et des ultrasons de moyenne densité. Les premières pénètrent la couche sous-cutanée et ciblent les adipocytes sans endommager les tissus avoisinants, les secondes ont un effet de massage drainant. Les lectrices de « Votre beauté » ont testé. Régine, 40 ans est bluffée : « Après six séances, avec dix centimètres en moins, mon estomac a complètement fondu. Sept mois se sont maintenant écoulés depuis le début du traitement, et mon buste est toujours aussi harmonieux. Sans geste chirurgical. Magique ». Le Dr Geneviève Rossi appuie la démarche. Avant de découvrir le système, « j’étais comme Régine, totalement sceptique. Mais j’ai vite été convaincue de l’efficacité et de la sûreté de cet appareil quand j’ai compris qu’il utilisait, avec quelques variantes, une technologie qui a fait ses preuves depuis longtemps dans le domaine thérapeutique : la destruction des calculs rénaux par ultrasons ».
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024
La myologie, vers une nouvelle spécialité transversale ?