Pour lutter contre les mutilations génitales, dont sont victimes chaque année des millions de filles dans le monde, mieux vaut s’appuyer sur les valeurs des communautés que combattre les traditions locales, estime un rapport du centre Innocenti de l’UNICEF. En effet, « les mêmes facteurs qui ont motivé la décision de parents de mutiler leur fille peuvent les amener à arrêter cette pratique si la norme sociale évolue », a constaté le centre de recherches après avoir examiné « les stratégies prometteuses » qui soutiennent des communautés en Égypte, Éthiopie, Kenya, Sénégal et Soudan. « Malgré les progrès réalisés dans les communautés bénéficiaires des interventions, surtout au Sénégal, les taux de prévalence nationaux des mutilations génitales restent élevés », reconnaît l’UNICEF. L’organisation rappelle que modifier des pratiques qui existent parfois depuis des siècles « est un processus complexe qui prend du temps ». Mais ces stratégies permettent aussi de remettre en cause d’autres pratiques discriminatoires, comme le mariage forcé ou la violence contre les femmes.
EXCISION
Un rapport de l’UNICEF
Publié le 22/11/2010
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8860
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