La Commission environnement du Parlement européen a voté jeudi contre la proposition de la Commission européenne sur les critères des perturbateurs endocriniens, par 36 voix contre 26. C'est un nouveau caillou dans la chaussure des auteurs de ce texte au cheminement très laborieux, qui sera présenté au Parlement européen le 4 octobre prochain.
Proposé une première fois en juin 2016, le texte avait été retoqué plusieurs fois par les représentants des États membres de l'Union européenne réunis au sein du comité européen des pesticides. Le principal reproche fait aux versions du texte successif était l'étroitesse des critères de définition des perturbateurs endocriniens.
Finalement adoptée en juillet dernier, avec le vote favorable de la France pourtant longtemps opposée au texte, la définition sera soumise à un vote en session plénière le 4 octobre par le Parlement européen. Mais avant cela, il devait être voté par la Commission environnement du Parlement. Les opposants au texte espèrent y voir un bon signe. « Cette commission donne souvent le "la" du vote en session plénière », explique au « Quotidien » Nadine Lauverjat, coordinatrice de l'ONG Générations futures.
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