Après un dépôt de plaintes en 2021 et de nouveaux témoignages de patientes en fin d'année, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a appelé fin novembre à un plan national pour mieux soigner l'incontinence urinaire, le prolapsus génital et les séquelles des accouchements.
Les complications des implants périnéaux (douleurs, dyspareunies, dysurie, etc.) avaient conduit la Haute Autorité de santé (HAS) dès 2019 à demander une certification, entraînant le retrait d'une partie des dispositifs. Après de premières recommandations sur le prolapsus en 2021, l'agence de santé en a publié de nouvelles en avril 2023, spécifiques à la prise en charge des complications du plancher pelvien.
Le CNGOF demande qu'en cas de complications sévères, les patientes puissent être vues rapidement dans un centre multidisciplinaire (gynécologues, urologues, algologues, rééducateurs, radiologues). Et plaide pour la recherche d'alternatives, comme les injections péri-urétrales.
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