COMMERCIALISÉ depuis un an en France, le dispositif Keat est indiqué pour la rééducation périnéale de l’incontinence urinaire chez la femme, en traitement d’attaque ou d’entretien. Deux enquêtes récentes ont été réalisées par TNS Healthcare Sofres à la demande du Laboratoire Codépharma. La prise en charge de l’incontinence urinaire apparaît encore défaillante au stade initial et en phase d’entretien. Dans la première étude, la prévalence de l’incontinence urinaire était de 49 % sur un échantillon de 1 264 femmes de plus de 35 ans. Si plus d’un tiers des femmes présentaient des fuites urinaires au moment du questionnaire, une sur quatre n’était pas au courant qu’il existe des traitements. Alors que les recommandations de l’ANAES (2003) considèrent que la rééducation est à proposer en priorité pour le traitement de l’incontinence urinaire, seulement un quart des femmes interrogées ont été traitées au moins une fois.
D’après des données complémentaires, il est apparu que les utilisatrices de Kéat étaient plutôt jeunes, avaient eu un enfant et fait de la rééducation post-natale. Pour 70 % d’entre elles, il s’agissait de fuites urinaires d’effort. Les résultats d’une deuxième enquête menée chez 50 utilisatrices confirment le profil jeune et actif des femmes utilisant le dispositif. Les femmes ont mis en avant le gain de temps, la praticité et la discrétion de l’appareil.
D’après une conférence de presse Codépharma.
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