Le suivi des cancers de la vessie nécessite de réaliser des cystoscopies (fibroscopies vésicales), inconfortables pour les patients et couteuses. Afin de pouvoir changer les pratiques, l’AFU met en place un registre qui évalue les tests biologiques utilisant un biomarqueur (Urodiag ou Xpert Bladder). L’objectif est de les comparer, dans la vraie vie, à la fibroscopie. Les patients sélectionnés (2000 pour chacun des deux marqueurs), suivis pour un cancer vésical non infiltrant, réaliseront une fibroscopie de contrôle et un test biologique, afin de vérifier la corrélation entre ces deux techniques. « Nous serons attentifs à la valeur prédictive positive et négative des tests, avec un accent tout particulier pour la valeur négative (signe de l’absence de rechute) », explique le Pr Yann Neuzillet. Cette étude permettra de déterminer la place des biomarqueurs urinaires dans le parcours de soin, et leur intérêt diagnostique. Lancée le 17 juin 2022, elle devrait livrer ses résultats d’ici deux ans. S’ils sont concluants, la France pourrait devenir pionnière dans ce domaine.
Un registre sur les biomarqueurs urinaires
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Publié le 03/02/2023
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Source : Le Quotidien du médecin
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